Le rythme de nos vies s’accélère inexorablement au rythme des progrès scientifiques et techniques, amplifié par le flux toujours plus intense des échanges monétaires et informationnels. Comme un manège lancé à grande vitesse, euphorisant pour certains, signe de puissance pour d’autres, mais vertigineux pour bon nombre de citoyens, ce rythme endiablé nous malmène. Bringuebalé, secoué, notre seul recours est de nous  agripper, les yeux fermés, le cœur chahuté, pour rester coûte que coûte dans cette course effrénée de la vie.

Cette frénésie empiète sur la nécessaire prise de recul, sur nos modes de fonctionnements, sur nos comportements dans notre quotidien.  En effet, il devient parfois difficile de ralentir notre esprit le temps d’une réflexion pertinente et utile sur le bienfondé d’une décision, sur  les dysfonctionnements de notre quotidien professionnel, sur nos difficultés relationnelles prenant naissance dans une fatigue psychique insidieuse mais néanmoins bien présente.

A mon sens la démarche de coaching s’inscrit en faux  contre cette accélération de notre temps  nous privant d’une prise de recul. Elle s’inscrit dans le nécessaire ralentissement de nos vies, comme une parenthèse ouverte sur nos vies trépidantes.

Parce que nous avons besoin de pause dans nos vies, parce que nous ne serons jamais des robots sans états d’âme, sans émotion, je veux être cet intermède dans la vie professionnelle des coachés, je veux être pourvoyeuse d’espace-temps où les personnes accompagnées pourront prendre le temps de la réflexion sur leurs pratiques, leurs besoins, leurs frustrations, leurs manques, sur l’origine d’une anxiété latente ou d’une fatigue psychique ou encore sur la cause de dysfonctionnements et à la nécessaire connaissance de soi préliminaire de toute transformation.

​